Cinéma, Justice et Armée

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Table ronde MAKErS

Dans le cadre du cycle de tables rondes de 'Cour Métrage'

27 juin 2024
9h30 13h
(Salle n°408 (Faculté de droit)

Lancement de 'Cour Métrage'

Thibault de Ravel d’Esclapon, maître de conférences HDR en droit privé et sciences criminelles, directeur adjoint de l'UMR DRES, et Mathieu Perrin, chercheur post-doctorant ITI-MAKErS à DRES, ont le plaisir d’annoncer le lancement de 'Cour métrage', cycle de tables rondes thématiques et interdisciplinairesconsacré aux liens entre le droit, la justice et le cinéma européen.


Soutenue par l’ITI-MAKErS et l’UMR Droit, Religion, Entreprise et Société, 'Cour Métrage' se propose de réunir des intervenants autour d’une thématique mettant en corrélation leurs expertises, leurs domaines de recherche hétéroclites et le 7e art.

Ouvert à la communauté scientifique ainsi qu’aux étudiants, notamment en arts, droit et études européennes, ce cycle de tables rondes sera l’occasion d’apporter des éléments de réflexion à la construction de la société européenne, mais aussi aux régulations de celle-ci.

1ère table ronde

Le premier volet de Cour métrage aura lieu le 27 juin 2024 de 9h30 à 13h00 à la Faculté de droitdans la salle n°408 (4e étage). Il sera dédié aux liens entre le cinéma, la justice et l’armée.


Par-delà les reconstitutions et les récits héroïques le plus souvent servis à grands budgets, le cinéma et l’armée demeurent intrinsèquement liés en Europe. Au cours de la demi-journée d’étude, il sera donc question d’un 7e art qui loue, qui critique, et qui caricature parfois la chose militaire. Il sera également question de l’armée et de ses services, qui n’ont pas manqué de s’immiscer dans les plateaux de tournage ou de freiner la diffusion d’une oeuvre cinématographique. Censurer le « défaitisme » ou « la propagande rouge », dénoncer l’expéditive justice militaire et le « pour l’exemple », son credo, interroger l’étendue de l’obligation militaire… Un « je t’aime moi non plus » ? Pas vraiment, si l’on considère la mise à disposition de matériels et d’experts sur les plateaux, ou bien que certaines armées disposent de leurs propres services cinématographiques. Sur le champ de bataille ou dans les prétoires (Nuremberg, etc.), les caméras militaires visent différents desseins, qu’il s’agisse de promouvoir des actions et de défendre un intérêt national, d’instruire, de rassurer ou même de galvaniser l’opinion publique, ou d’entretenir une certaine mémoire.

Informations & inscription : ICI