2024-École d’été « Dissonant Heritage and European citizenship »  Master Erasmus mundus “Euroculture”

Dates : 1 au 7 juillet 2024

Le patrimoine culturel européen est un puzzle dont les pièces font partie d’un même tableau, sans se recouvrir. Dans le passé, des perspectives conflictuelles ou controversées sur différentes mémoires et expériences historiques se sont entrechoquées et continuent de le faire aujourd'hui. Ces héritages controversés sont souvent particulièrement difficiles à transmettre à un large public et peuvent conduire à des phénomènes d’exclusion. Néanmoins, s'ils sont transmis avec discernement, ils peuvent contribuer à un processus de prise de distance, dans lequel une conscience de soir européenne est façonné par un dialogue entre différentes positions. La notion de « Dissonant heritage » prend place dans cette dynamique de négociation d’une identité multiple.

Organisé à la manufacture des tabacs de Strasbourg par le Professeur Alexandre Kostka, responsable du master Euroculture et Julia Meyer, l’Ecole d’été a réuni environ 130 étudiants et enseignants des douze universités (Strasbourg, Groningen, Bilbao, Göttingen, Uppsala, Olomouc, Krakow, Udine, Pune, Osaka, Canada, UNAM) qui participent au réseau, ainsi que de nombreux spécialistes de la question.


2023-Ecole d'été interdisciplinaire MAKErS : "Production, accès et analyse des sources et données sur l’Europe en SHS - Enjeux & usages  statistiques socio-économiques, sources juridiques, archives historiques...

Dates : 3 au 6 juillet 2023

L'école d'été interdisciplinaire MAKErS 2023 a eu lieu à Strasbourg du 3 au 6 juillet 2023.

Organisée par l’ITI MAKErS en association avec le GIS Euro-Lab, elle a proposé à des doctorant.e.s et des jeunes docteur.e.s d’échanger sur la production, l’accès et l’analyse des données sur l’Europe et les sociétés européennes. S’adressant en premier lieu aux spécialistes de l’Europe, elle était aussi ouverte à celles et ceux qui peuvent se trouver confronté.e.s dans leurs travaux aux politiques européennes des données et/ou à des données sur l'Europe ou les pays européens.

Participation

Une quinzaine de doctorant.e.s et de jeunes docteur.e.s de différentes disciplines (économie, sociologie, science politique, histoire, droit social, international de l’UE). Originaires de différents pays et parfois de différents continents, ils/elles ont présenté leurs travaux et échangé avec des chercheur.se.s et des expert.e.s autour des difficultés et des enjeux du travail sur les données. Grâce au partage de leurs expériences respectives, ils ont pu acquérir des méthodes, découvrir des modalités d’accès et des pistes d'amélioration sur le traitement et l’analyse de leurs données.

Organisation pratique

L’école d’été a alterné travail collectif autour des communications des participants et ateliers sur la collecte et le traitement de données européennes.

Le programme est disponible ici

Communications des participant.e.s :

  • Mathilde BILLON-GRAND, doctorante en science politique à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne : « L’espace européen des données de la santé »
  • Léo CORBEL, Doctorant en science politique de l’université de Strasbourg :« Étudier l’intégration européenne par les cartes de l’Europe. Étude de cas, enjeux pratiques et épistémologiques »
  • Inoussa DIANDA, Doctorant en histoire contemporaine de l’université Joseph Ki-Zerbo (Burkina Faso) : « Faire une thèse de doctorat sur l’Union Européenne au Burkina Faso : la problématique des sources et des données »
  • Anton EICHBERGER, Doctorant à Sciences Po Grenoble :« L'explication de la stabilité des états de facto : des problèmes partiels d'accès à des données quantitatives spécifiques »
  • Pénélope HARDY, Doctorante en droit social de l’université de Strasbourg : « L’utilisation des données européennes pour le droit à la sécurité sociale : état des lieux des données mobilisables et des méthodes »
  • Maeva LE ROY, Docteure en science politique de l’Institut Universitaire Européen - Florence (Italie) : « Production de données et construction des États européens : enregistrer les opinions politiques dans les États du Nord-Ouest de la péninsule italienne (années 1790 – années 1810) »
  • Margaux LUCAS, Doctorante MAKErS en science politique de l’université de Strasbourg : « Une statistique égalitaire sensible, de sa production pour l’Union à son analyse par le chercheur »
  • Allegra MAMFOUANA, Docteure en sciences juridiques de l’université de Toulon :« L’utilisation par l’Union du multilinguisme pour la garantie de l’accès aux données européennes »
  •  Elodie MIGLIORE, Doctorante au CEIPI - Université de Strasbourg : « L’accès aux données obstrué par les droits de la propriété intellectuelle : entraves et solutions »
  • Adeline MORAIS-AFONSO, Doctorante en Histoire - Sorbonne Université : « L’histoire de l’intégration européenne : l’enjeu des langues et de la traduction dans le traitement des sources historiques »
  • Nathalia SARMIENTO, Doctorante en droit international de l’université de Strasbourg : « L’étendue de la transparence sur l’utilisation du budget européen destiné à l’assistance humanitaire et militaire en Ukraine »
  • Shiming SHEN, Doctorante en Sciences de l’Information et de la Communication de l’Université Côte d’Azur : « Comment traiter les artefacts audiovisuels ?Une étude de cas sur l'Union européenne »
  •  Marion TOSOLINI, Etudiante en Master 2 d’économie à l’ENS Paris-Saclay : "L'utilisation des archives dans une perspective d'économie institutionnaliste : l'exemple des emprunts de la CECA"
  • Elise WOLFERMANN, Doctorante MAKErS en sociologie et science politique de l’Université de Strasbourg : "Archiver les mouvements sociaux par le bas. Exploitation des « Archive von unten » en Allemagne et perspectives de comparaison avec les archives militantes françaises"
  • Jing-Syuan WONG, Doctorante Marie Sklodowska-Curie en sciences politiques et sociales à l’université libre de Bruxelles (Belgique) : " Faire des recherches de terrain dans des contextes autoritaires et politiquement sensibles : comment négocier l'accès aux sources"

Retour de la BNU de Strasbourg sur la session “Le web comme source pour la recherche” de l'école d'été. Accéder à l'article publié sur Hypothèses ici

Comité scientifique

  • Amélie Barbier-Gauchard (économie - Université de Strasbourg)
  • Ségolène Bardou des Places (droit - Université Paris 1)
  • Marine de Lassalle (sociologie - Université de Strasbourg)
  • Anne-Laure Delatte (économie - Université Paris Dauphine)
  • Morgane Le Boulay (histoire et science politique - Université de Strasbourg)
  • Hélène Michel (science politique - Université de Strasbourg)
  • Vincent Reveillère (droit - Université d'Aix-Marseille)
  • Mélanie Schmitt (droit - Université de Strasbourg)
  • Antoine Vauchez (science politique - Université Paris 1)
  • Laurent Warlouzet (histoire - Sorbonne Université)